Le "Torchon Brule Attisons-le !" association féministe et révolutionnaire de Limoges vous convie à une journée contre les violences faites aux femmes.
Le programme:
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Le "Torchon Brule Attisons-le !" association féministe et révolutionnaire de Limoges vous convie à une journée contre les violences faites aux femmes.
Le programme:
Simple dédicace aux potes de "Sang Mêlé" qui viennent de sortir leur premier CD. Du beau travail ! Info sur leur site et sur l'image ci-dessous.
http://sangmele.wix.com/officiel
Clip "Ni Oubli Ni Pardon":http://www.youtube.com/watch?v=arkmq-d-p7o
Musée de la Résistance - Espace C.I.T.E. (auditorium) – Rue de la Providence à Limoges – Jeudi 30 mai 2013 – 19h30
Entrée libre et gratuite. Renseignements : 05 55 45 84 44.
A l’invitation de la Ville de Limoges et du musée de la Résistance, Olivier Wieviorka, historien de renommée internationale, animera une conférence sur la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale à l’occasion de la sortie de son nouvel ouvrage sur le sujet : « Histoire de la Résistance - 1940-1945 » (éditions Perrin, janvier 2013). Une séance de dédicace aura lieu à l'issue de la conférence. Son nouveau livre sera en vente à l'accueil du musée.
Membre de l’Institut universitaire de France et professeur des Universités à l’Ecole normale supérieure de Cachan, Olivier Wieviorka est un spécialiste reconnu de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale, auxquelles il a consacré plusieurs livres dont une Histoire du Débarquement qui fait autorité et Une certaine idée de la Résistance. Défense de la France : 1940-1949. Il est également l’auteur, avec l’historien Pascal Plas, du programme scientifique élaboré pour le nouveau musée de la Résistance de Limoges inauguré en janvier 2012.
Parce qu'elle repose sur l'engagement et se construit sur le secret, la Résistance reste à la fois un mystère et un enjeu de polémiques partisanes. Amorcée dès juin 1940, elle parvint à s'unir à l'ombre de la croix de Lorraine, grâce aux patients efforts de Jean Moulin, tout en affirmant son indiscutable pluralisme. Elle resta néanmoins de bout en bout minoritaire, se préoccupa peu du sort des juifs et joua un rôle limité sur le plan militaire. Son apport politique fut en revanche immense : la Résistance évita à la France les affres de la guerre civile et favorisa, à la Libération, une transition pacifique du pouvoir au profit d'une Résistance regroupée derrière l'altière figure du général de Gaulle. Ce livre aborde sans tabous l'ensemble de ses enjeux, de la formation des premiers réseaux au couronnement de 1944. Il ne dissimule ni les conflits, ni les ambitions qui animèrent les promoteurs de l'armée des ombres, du rôle de la presse clandestine à l'efficacité des réseaux, de la répression allemande aux motifs de l'engagement, des idées politiques de la Résistance à sa mémoire dans la France contemporaine. Pour la première fois, un ouvrage à la fois complet et accessible, synthétique et vivant, offre une vision globale sur un phénomène majeur qui reste curieusement méconnu malgré le rôle que la Résistance a joué dans l'histoire et la mémoire nationales.
Appel des Redskins Limoges pour l’organisation d’un rassemblement contre la venue de Marine Le Pen.
Considérant que la situation actuelle favorise la montée de l’extrême droite sous toutes ses formes, tant en France que dans toute l’Europe, il nous apparait nécessaire de ne pas laisser l’espace public à la libre disposition des nervis fascistes (du Front National ou d’ailleurs).
Dans ce but, nous appelons à un large rassemblement le samedi 18 mai à 10h00 place de la république à Limoges afin de rappeler que les fascistes ne sont nulle part chez eux, ni en Limousin, terre de Résistance, ni ailleurs.
Collectif des Redskins Limoges
Signataires de l'appel : Confédération Générale du Travail Haute-Vienne (CGT87) ; Union Locale Confédération Nationale du Travail 87 (CNT87) ; Jeunes communistes Haute-Vienne (JC87) ; Union Prolétaire Antifasciste Creusoise (UPAC) ; Comité Syndicaliste Révolutionnaire 87 (CSR87) ; SOS RACISME Haute-Vienne ; Le Torchon Brûle Attisons-le ; Parti Communiste Français Haute-Vienne (PCF87) ; les Jeunes Ecologistes du Limousin ; Organisation Communiste Marxiste-Leniniste Voie Prolétarienne (OCML-VP),...
Voici notre deuxième brochure. Elle a pour but d'analyser le mécanisme instinctif des pulsions de l'être humain, et de comprendre comment les fascismes ont réussi à contrôler et maîtriser ces pulsions pour pouvoir s'imposer. Elle permet également d'exposer notre point de vue sur la lutte et la stratégie antifasciste qui nous semble cohérente et adéquate à mener.
Au sommaire:
Introduction
1) Quelques bases
A. Les 4 pulsions naturelles, élémentaires à la vie
B. Les réflexes conditionnés
C. L’association des pulsions et l’influence sur l’activité humaine
D. Symbolisme et propagande
2) Le succès du fascisme
A. Mise au pas et intimidation symbolique
B. Organisation de la propagande et de la violence
C. Démagogie sociale et antisémitisme
D. Appel à l'émotivité
3) L'Antifascisme Instinctif
A. Optimisme et activisme
B. User et démotiver l'ennemi, dans la rue
C. Combat psychique, symbolique et physique
D. Purification et adaptation du Marxisme
E. Education, Organisation, Révolution, Emancipation
Nous contacter à peaux_rouges@yahoo.fr
C'est sous un soleil de plomb qu'avaient lieu aujourd'hui à Limoges deux évènements: La 68ème commémoration de la Libération de Limoges place des Carmes ainsi que l'inauguration de la rue Thérèse Menot entre Limoges et Feytiat, près du lieu-dit "Les Vergnes de Crochat".
Rappel Historique via un article de l'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants, section Haute-Vienne (ANACR).
18 juin: premier appel du général de Gaulle à la résistance
Août: des agents de France libre mettent sur pied des réseaux de renseignements
26 – 28 août: ralliement à la France libre du Cameroun et de la quasi-totalité de l’Afrique équatoriale française
Novembre 1941: formation du mouvement Combat, à Grenoble
Février 1942: naissance des Francs-tireurs et partisans français
11 novembre 1942: l’armée allemande envahit la zone libre
Novembre 1942: création de maquis en zone Sud
29 janvier 1943: fusion des trois principaux mouvements de zone Sud et création des MUR (Mouvements Unis de la Résistance).
Janvier 1943: des maquis s’implantent en zone Nord
27 mai: création du Conseil national de la Résistance
3 juin: création du CFLN, Comité Français de Libération Nationale
21 juin: arrestation de Jean Moulin
Février 1944: formation des FFI, Force Française de l’Intérieur
2 juin: le CFLN devient gouvernement provisoire de la République française
6 juin: débarquement allié en Normandie
19-25 août: libération de Paris grâce à l’action de la Résistance et de la 2e division blindée du maréchal Leclerc
Fin août 1944: Pétain quitte la France pour l’Allemagne ; le général de Gaulle installe le Gouvernement provisoire de la République française à Paris
8 mai 1945: capitulation de l’Allemagne, fin de la guerre en Europe.
La Résistance en Haute-Vienne
En juin 1940, les conditions de l’armistice placent la Haute-Vienne en zone non occupée, dite « libre ». Elle deviendra occupée avec le reste de
la France le 11 novembre 1942.
Dès l’été 1940, des personnes qui se connaissent pour des raisons politiques ou amicales : communistes, franc-maçons, socialistes et militants chrétiens se contactent pour faire « quelque chose ». A Limoges, à Saint-Junien, dans les cantons du sud de la Haute-Vienne sur l’initiative de Georges GUINGOUIN, des tracts, des journaux clandestins sont fabriqués et distribués malgré l’interdiction. Ils dénoncent la politique de PETAIN et appellent à des manifestations. Du fait de la répression effectuée par la police de Vichy contre les résistants et contre les Juifs et la collaboration avec les nazis, dès 1944 et dans les années suivantes des réseaux et des mouvements s’organisent.
En janvier 1941 les organisations spéciales de Limoges, structure armée du parti communiste s’organise à Limoges. A la même époque, Georges GUINGOUIN qui fait des fausses cartes d’identité pour des dirigeants du parti communiste recherchés, doit se cacher et passe à la clandestinité et devient « premier maquisard de France ». A l’été 1941, le Mouvement Libre se met en place à Limoges, il sera réprimé et démantelé par des arrestations, des déportations, des exécutions en 1943 et 1944.
En 1942, se créent les mouvements : Front National, Combat et Franc-tireur. A cette époque, Georges GUINGOUIN qui vit en clandestinité autour de St Gilles les forêts commence à organiser le premier maquis du département et commence les actions visant à empêcher que le ravitaillement parte en Allemagne. Condamné, sa tête sera mise à prix.
En 1943, après que les Allemands se soient installés en Haute-Vienne des mouvements fusionnent et se constituent : les MUR (Mouvements Unis de Résistance), l’ORA (Organisation de la Résistance Armée). Les maquis Armée Secrète et les Francs Tireurs Partisans s’implantent et sont grossis par les jeunes réfractaires au Service du Travail Obligatoire qui choisissent la clandestinité pour échapper aux recherches de la police française et nazie, plutôt que d’aller travailler dans l’agriculture où l’industrie en Allemagne. Georges GUINGOUIN organise son premier maquis avec des hommes cachés dans la forêt de Châteauneuf la forêt, il commence la lutte armée en se procurant des explosifs et organise des sabotages qui vont avoir un grand retentissement. Les maquis vont prendre de plus en plus d’importance, intégrés à la population qui les cache, les nourrit, les renseigne. Ils reçoivent le renfort de ceux qui ne sont pas recherchés : les « légaux ».
L’armement reçu lors des parachutages des Alliés après le débarquement du 06 juin 1944 permettra le développement nécessaire des combats contre les forces
occupantes. Malgré la tentative d’encercler le maquis de Georges GUINGOUIN (le plus important par ses effectifs et le nombre de ses actions) pour le détruire les nazis seront repoussés lors des
combats du Mont-Gargan en juillet 1944.
I. Chronologie des faits ayant précédé la libération de Limoges
Guingouin a été nommé chef des FFI de tout le département de la Haute-Vienne. De Juin au 10 Août 1944 tous les documents consultés confirment l’efficacité de la Résistance. Le département est sous le contrôle des maquis sauf un îlot de 10 km de rayon autour de Limoges.
Les effectifs en présence sont estimés, côté allemand à 1000 hommes dont 600 combattants, côté maquis à 5500 hommes armés.
Au mois d’Août, les troupes Allemandes sont considérées comme un danger, qu’il faut détruire. Les alliés ont donc décidé de bombarder toutes les casernes de Limoges occupées par les troupes Allemandes, néanmoins ce projet de bombardement a été annulé au dernier moment. Le colonel Guingouin, préfère tenter d’obtenir la reddition des troupes Allemandes plutôt que d’engager une bataille où la population aurait subi de très grosses pertes.
Les Allemands ne veulent toutefois pas négocier leur départ directement avec Guingouin : ils considèrent les Résistants comme des terroristes. C’est un intermédiaire Jean d’Albis, consul de Suisse à Limoges, qui va conduire les discussions avec le général Gleiniger.
II. La libération de Limoges
Le 17 Août la milice quitte Limoges. Le préfet entre en contact avec les Résistants pour les informer de la prochaine ouverture de la ville au maquis.
Dès le 19 Août 1944, la négociation auprès des autorités d’occupation commence pour obtenir la reddition de la garnison Allemande sans qu’il y ait de sang versé. Des instructions très précises sont données pour une capitulation sans condition. Un rendez-vous est pris le 20 Août 1944 à 12h45 à la kommandantur. Les conditions proposées sont rejetées par les Allemands. Georges Guingouin réplique immédiatement en expliquant que la ville était encerclée par 1500 hommes du maquis, en cas de refus le centre serait bombardé sans hésiter par les alliés.
Le 20 Août Guingouin informe Staunton, major de la mission interalliée, que les entretiens préalables à une entente pour la libération de Limoges sont en cours.
Le 21 Août 1944 après un accord, la reddition est prévue à 20 heures mais une fusillade retarde l’entrée de Guingouin et de ses hommes dans Limoges. Le plus gros effectif de la garnison allemande a commencé de quitter la ville dès 17 heures. Lors de cette opération le général Gleiniger trouve la mort dans des conditions encore mal éclaircies (sans doute a-t-il été assassiné par les SS).
Tous ceux qui portent un uniforme allemand qui ne se seraient pas échappés seront fait prisonniers par les Résistants maîtres de la ville.
Limoges a ainsi été entièrement libérée par la Résistance.
Thérèse MENOT avait 20 ans lorsqu’elle est entrée dans la Résistance. Elle habitait rue de Solignac à Limoges. Ses parents étaient cheminots. Elle a travaillé comme dactylo à la Sécurité Sociale puis est entrée à l’usine Gnome et Rhône sur la demande de résistants, au Service Comptabilité. L’usine fabriquait des moteurs d’avions pour l’Allemagne.
Thérèse MENOT, engagée dans le mouvement Combat, participait à la fabrication de faux papiers pour des jeunes ouvriers cachés dont un certain nombre étaient Juifs. Elle tapait à la machine et faisait des tracts et journaux clandestins qu’elle distribuait à vélo cachés dans sa sacoche car elle n’était pas fouillée. C’était la seule femme du groupe. Elle se considérait comme un « petit doigt dans cette organisation ». Elle a été dénoncée par une Alsacienne qui travaillait au secrétariat des Allemands. La Gestapo l’a arrêtée, l’a interrogée, et l’a battue afin qu’elle donne les noms d’autres camarades. Elle a ensuite été jetée en prison à Limoges puis déportée à Compiègne dans un camp de rassemblement. Elle a ensuite été déportée dans le camp de concentration de Ravensbrück au nord-ouest de l’Allemagne près de la Baltique.
Elle faisait partie d’un des plus gros convois (880 femmes) dans des wagons à bestiaux. A sa libération, elle a enduré un voyage de 10 jours, elle est passée par le Luxembourg, où elle est arrivée en camion dans un camp de rassemblement. Elle a pris le train et a débarqué à Limoges toute seule dans ses habits de déportée en 1944.
« Aujourd’hui, jeudi 12 juillet 2012, le tribunal de grande instance de Limoges (chambre correctionnelle) a condamné deux jeunes militants antifascistes limougeauds à chacun un mois de prison avec sursis assorti de dommages et intérêts financiers.
Ils ont tous deux étaient reconnus coupables de « violences en réunion » sur une personne qui arborait le jour de « l'altercation » un tee-shirt avec de...s symboles nazis : la « wolfsangel » (le crochet des loups présent sur les uniformes des SS et de la Das Reich qui a perpétré les massacres d'Oradour-sur-Glane et de Tulle) et la « totenkopf » (tête de mort emblème des gardes des camps de concentration et d'extermination).
Les nombreux dysfonctionnements qui avaient été relevés lors de la procédure n’ont pas influencé le jugement (la « victime » étant également policier), pas plus que les circonstances très particulières de « l’altercation » ou encore les très nombreux soutiens qui se sont manifestés avant, pendant et après l’audience : associations de mémoire, d’anciens combattants, résistants, déportés, organisations politiques et syndicales.
Des remerciements doivent d’ailleurs être adressés à toutes ces organisations et associations et à tous ces individus qui ont apporté leur appui tout au long de l’audience et de la journée du 12 juillet, ainsi que tous ceux qui avaient adressé leur soutien sous différentes formes et relayé l’information sur leurs réseaux. Nous constatons avec une amertume renouvelée l’habitude de la justice française de pratiquer « deux poids deux mesures » et regrettons cette condamnation qui nous parait disproportionnée. »
Les deux emblèmes en question: